n° 1029-1030 – Max Frisch – Ludwig Hohl – janv / fév 2015

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Né à Zurich où il exerça d’abord comme architecte, Max Frisch (1911-1991) est l’une des figures majeures de la littérature allemande de l’après-guerre. Ses romans, ses pièces de théâtre et son journal ont été traduits dans le monde entier. Marquée à ses débuts par Brecht et l’existentialisme, son œuvre explore des thèmes liés à la crise des sociétés modernes et à la difficulté des êtres à comprendre le monde et l’existence. Max Frisch est un écrivain dont les mots ont le pouvoir d’être infiniment tangibles et palpables. Il n’est pas jusqu’à son ironie qui ne soit une façon de tenir l’esprit en alerte. « Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles », avait-il écrit dans Monsieur Bonhomme et les incendiaires.
Ludwig Hohl (1904-1980) a longtemps passé pour « un écrivain pour écrivains », mais aussi pour l’enfant terrible de la littérature helvétique. Sa vie fut entourée d’une aura de légende. Dans les années soixante, un culte du génie méconnu naquit autour de cet auteur et de son existence d’artiste marquée par les privations et la précarité. Les Notes ou De la réconciliation non-prématurée, volume de plus de mille pages, sont considérées comme un chef-d’œuvre de ce penseur excentrique, de cet écrivain rare et exigeant qui fut admiré par des auteurs de l’envergure de Max Frisch, Elias Canetti, Friedrich Dürrenmatt ou encore Peter Handke.

S O M M A I R E – P R É F A C E

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